Borne kilométrique

Jusqu’à la fin du XIXème siècle, Fresnes est un bourg rural : un « village-rue » qui se structure le long d'une grande rue qui mène à l'église Saint-Eloi. C’est là que se concentrent les activités principales.

Matière : Bronze
Numéro d’inventaire : 1979.7.1
Période d’utilisation : N.C. – probablement XXème siècle

Histoire

Le bourg se situe à l’écart de l’axe principal (Route Royale, dite aussi route de Versailles-Choisy). Une seule voie les relie, à l’extrême est du village. Les autres chemins conduisent aux champs et aux vignes. 

A partir de 1850, la voierie se développe : deux routes mènent au nord vers Chevilly et le haut de l’Haÿ-les-Roses, une autre longe la Bièvre. La route d’Antony est créée en 1880 à la demande des commerçants fresnois. Enfin, pour relier toutes les communes, une route est tracée entre l’Haÿ-les-Roses et Paris. 

Après l’inauguration de la maison d’arrêt de Fresnes en 1898, l’avenue de la République est créée pour relier la prison au bourg. Mais l’activité agricole structure encore la morphologie de la ville : la route qui va de Créteil à Versailles (actuelles N186 et A86) permet de rejoindre les champs d’est en ouest, sans passer par le centre du bourg.

Dans les années 1930, la construction des premiers lotissements annoncent la transformation du village rural en ville de banlieue. Le développement des communes et l’essor du train (Ligne de Sceaux – futur RER B) engendre une multiplication des voies de communication et facilite les mouvements de population : la ville et son tissu urbain se densifie.

A partir des années 1950, Fresnes accueille une nouvelle population. Les grands immeubles construits autour de pôles commerciaux de quartiers, atténue les concentrations autour du centre-bourg d’antan. La ville s’étend, pour prendre progressivement sa configuration actuelle.