Matière : Papier

Numéro d’inventaire : 1988.4.1

Période d’utilisation : XX^ème siècle

Histoire

Dix bon points peuvent s’échanger contre une image. Les élèves ayant accumulé le plus de bon points et d’images pouvaient se voir inscrits, en fin d’année, au tableau d’honneur. 

Symbolisant une philosophie de l’éducation centrée sur la réussite individuelle et de l’excellence, les bons points et systèmes de récompenses longtemps utilisés au cours du XX^ème siècle disparaissent progressivement au profit d’un système éducatif basé sur la coopération et la réussite dans l’action collective. 

Témoignage

Laurence S. – élève à l’école Emile Roux de Fresnes

« Je suis donc entrée au CP en 1977 il y a 33 ans à l’école Emile Roux. Dans mes souvenirs, l’école, les salles de classe, ont été repeintes. Nos pupitres en bois déjà vieux et abîmés ont été remplacés. La salle des maîtres n’était pas à la même place. Certaines choses sont différentes :  à mon époque, on ne parlait pas de CP, CE1, CE2, CM1, CM2 mais nous étions en onzième, dixième, neuvième, huitième et septième. 

Nous écrivions avec des stylos plume et pour ne pas salir nos cahiers nous avions des buvards roses sous la main gauche. Nous n’avions pas de photocopies, nos maîtresses utilisaient des stencils pour reprographier des documents. Je me souviens de cette odeur particulière que nous aimions sentir. Il n’y avait pas encore de tableaux blancs et nous avions de vraies ardoises avec des craies et des petites éponges que nous devions mouiller dans des boîtes en plastique.

La maîtresse distribuait des « bons points » quand nous avions été sages ou quand nous avions eu une bonne note, au bout de dix « bons points » nous avions une image qui représentait souvent un animal. Il existait aussi des récompenses lors de la remise des livrets scolaires, les meilleurs élèves avaient des billets d’honneur ou des billets de satisfaction. »