Sculpture et poignard de feu

Michèle conserve cet héritage de son père et de son grand-père, tous deux sapeurs pompier.

Période d’utilisation : Début XXème siècle
Matériaux & techniques : Régule / Acier
Désignateur.trice : Michèle B. - petite-fille et arrière-petite-fille de pompiers

Les soldats du feu

En 1811 est créé le corps des sapeurs-pompiers organisés en deux catégories : les pompiers municipaux, sous la responsabilité des communes, et les volontaires de la Garde Nationale, sous la responsabilité de l’autorité militaire. La Garde Nationale disparaît en 1852, tandis que le corps de sapeurs-pompiers municipaux est maintenu sous la responsabilité des communes, jusqu’à sa départementalisation en 1955. En 1896, Fresnes comptait 22 pompiers volontaires commandés par un officier et deux sous-officiers. Michèle B. est petite-fille et arrière-petite-fille de pompiers bénévoles. Son arrière-grand-père, Louis, s’est engagé comme pompier volontaire communal en 1886. Au grade de Sergent, il est décoré du sabre d’honneur lors du concours international des pompiers à Charenton en 1894, puis nommé au grade de Sous-Lieutenant en 1914 et Lieutenant en 1920. Il décède le 8 mai 1922, renversé par une des rares voitures de Fresnes. Le grand-père de Michèle, Louis, effectue son service militaire dans le régiment de sapeurs entre 1905 et 1907. Michèle garde précieusement toutes les traces de ses origines, rédigeant un recueil familial pour ses enfants, outil de mémoire précieux qui croise plusieurs générations. Ces objets de pompier témoignent d’une fierté familiale et des engagements citoyens de ses ancêtres. 

Témoignage

« Mon grand-père était pompier volontaire à Fresnes avant la guerre de 1914, puisqu’après il n’a pas pu continuer du fait de ses blessures. J’ai fait des recherches sur les pompiers d’ailleurs. Et j’ai trouvé ceci, par exemple. Voici les récompenses obtenues par notre compagnie de sapeurs-pompiers au concours international de Charenton le 13 mai 1894. Il y avait Joseph Hatier qui a eu une coupe de bronze et mon arrière-grand-père avait eu un sabre d’honneur… c’est marqué dans le Journal officiel. »