Projecteur 16mm

Il s’agit du projecteur du cinéma paroissial fresnois le Familial, édifié en 1937 dans un ancien « bains-douches » de l’armée américaine.

Période d’utilisation : Années 1950 - 1960
Matériaux & techniques : Acier – aluminium – bois – fer – métal - verre
Désignateur.trice : Emmanuel F. - passionné d’histoire et collectionneur

C'est dans la boîte!

Ce projecteur était l’appareil de prédilection des amateurs de cinéma. On le retrouvait dans les petites salles communales, les patronages et les écoles. Il assure une bonne projection jusqu’à 25 mètres de distance sur un écran de 3 mètres de base. Emmanuel est collectionneur et passionné d’histoire. À la fin des années 1990, il a récupéré ce projecteur alors stocké dans l’entrepôt des scouts, derrière l’église Notre-Dame-de-la-Merci. Il s’agit du projecteur du cinéma paroissial fresnois le Familial, édifié en 1937 dans un ancien « bains-douches » de l’armée américaine. Le cinéma fonctionne de façon intermittente et avec des utilisations diverses jusqu’à sa fermeture début 1954. En mars de la même année, il est repris par l’Association chrétienne d’éducation populaire de Fresnes, qui l’anime jusqu’en 1963 (ciné-club, ciné art et essai et ciné-jeunes) et propose des activités culturelles. En 1959, la construction de la MJC met un terme à un projet de restauration du bâtiment. La MJC reprend l’activité cinéma en 1966, et le Familial est démoli en août 1980. Selon Emmanuel, ce matériel de projection est typique d’une époque de l’histoire du cinéma, et lié au village fresnois et à son activité paroissiale.

Témoignage

« Je suis arrivé ici parce que ma femme habitait Fresnes. Et puis j’ai découvert la MJC, et puis je me suis intéressé à ce qui se faisait là-bas, la technique tout de suite, parce que j’avais pas vraiment de métier. Et puis j’ai rencontré mon prédécesseur, qui m’a expliqué deux/trois petites choses. Et après, rapidement, je lui ai demandé de m’expliquer la projection, et là du coup, j’ai dit : « Ah voilà, peut-être un métier ». J’ai passé mon CAP en candidat libre, je l’ai eu du premier coup. Quand il a eu la bonne idée de démissionner, j’avais déjà un pied dedans, du coup j’étais la première personne à qui on a proposé le poste. »