Machine à écrire

La machine à écrire a été utilisée par et pour la communauté, afin de réaliser des tracts, des affiches, des appels et comptes-rendus de réunions pour le « réseau de bouffe », le restaurant et pour les actions à la MJC.

Période d’utilisation : 1975 - 1990
Matériaux & techniques : Métal – fer - plastique
Désignateur.trice : Martine V. - membre de la communauté des Effes

La machine à écrire

C’était la seconde machine de la communauté, la première étant plus ancienne. Elle était complétée par une machine à alcool, pour l’édition des documents, qui n’a pas été conservée. Elle était mobile et circulait de la cuisine au salon ou dans les chambres, en fonction des utilisateurs et des besoins, notamment ceux de Martine et son compagnon, tous deux enseignants. Elle a été utilisée après la dissolution de la communauté puis reléguée à la cave, où elle est restée. C’est aussi sur cette machine qu’ont été rédigées les règles de fonctionnement de la communauté : caisse commune, partage des tâches ou tracts de la semaine des femmes. Elle permet d’aborder le thème de la liberté sexuelle, liée à l’époque mais vécue comme une souffrance par Martine, car plutôt imposée par les hommes.

Témoignage

« Il y a eu quelques affrontements, des moments un peu difficiles, sur les visions de la vie ou la politique mais jamais sur des questions matérielles. On était fidèle au fait de vivre ensemble et de partager, c’est un truc qui a fonctionné, ça, vraiment bien. Ça témoigne quand même d’une époque où le rêve avait une importance réelle. Enfin, l’utopie même. Alors, dans l’utopie, il y a toujours des choses qui restent, des choses tangibles qui restent et qui sont reprises… Et qui se…, qui se poursuivent, enfin, qui…, qui traversent le temps. C’est peut-être pour ça que c’est intéressant. »