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Publié le - Mis à jour le
Matière : Matières plastiques
Numéro d’inventaire : 2002.7
Période d’utilisation : 2001
Apparue en 1975, la carte Orange est le premier abonnement mensuel lancé pour les transports en commun parisiens. Son nom provient de la couleur orange du ticket magnétique qui lui servait de support. Son succès sera fulgurant et permettra à de nombreux habitants de l’Ile-de-France de circuler de façon illimitée sur le réseau. Ce seront surtout les habitants des banlieues travaillant à Paris ou dans une autre ville de banlieue qui en profiteront ; cette carte permettant une réduction sensible des coûts de transport vers le lieu de travail et ouvrant à un accroissement des déplacements de loisirs. Le succès de cette carte s’explique aussi par la possibilité que les salariés avaient de se la faire partiellement rembourser par leur employeur.
À partir de 2005, le support physique passe progressivement du ticket magnétique à la carte sans contact, mais le nom de carte Orange demeure encore même après le basculement complet à la carte Navigo. Depuis le 31 mars 2010, le nom de carte Orange est abandonné par son gestionnaire qui renomme les abonnements hebdomadaires et mensuels respectivement « Navigo semaine » et « Navigo mois ».
Joëlle R. – Employée à Fresnes
Mon temps de déplacement étant long, et bien que mes enfants aillent à l’étude (temps périscolaire, ndlr), ils sont seuls à la maison pendant 2h30. Ils sont donc contraints à se prendre en charge et à être solidaires. J’habite Cergy et travaille à Fresnes. Le matin, je me lève à 5h00, prépare le petit-déjeuner, réveille mes 3 enfants à 6h30 de façon à les voir un peu avant de partir. Je quitte la maison à 6h50 pour prendre le train de 7h07 à Cergy-Saint-Christophe. J’arrive à Châtelet à 8h03, je prends la ligne B du RER jusqu’à Antony où je grimpe dans le bus 396 qui me dépose à Fresnes à 8h45. Le soir je rentre chez moi au plus tard à 19h15. Mon temps de transport étant long, ma présence à la maison est réduite ; mes enfants, 13, 10, et 7 ans, doivent donc se débrouiller seuls. Quand je rentre, les enfants ont pris leur douche, ont fait leurs devoirs et sont en pyjama, la table est mise et parfois, si l’aîné a eu le temps, le dîner est prêt.